20 décembre 2006

Citations catholiques et royalistes

Absolutisme

(Etymologie latine : Sans lien) Dans le domaine politique l'acception moderne pour l'adjectif absolu est "que rien ne borne". La confusion avec arbitraire (Qu'aucune règle ne borne) n'est pas loin. L'acception à retenir est : "indépendant de toute puissance humaine, de tout groupe de pression, de toute idéologie, passion etc tout en étant soumis aux règles de la raison, des institutions et de la loi de Dieu". C'est l'un des 4 caractères de l'autorité légitime tels que les a établis Bossuet.

Dans la marine où prime le sens des réalités, le capitaine reste toujours le seul maître à bord après Dieu.


Abdication

"Je suis prêt à tous les sacrifices possibles ; quant à l'abdication, JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS. J'ai une mission à remplir et il m'est impossible de me rendre coupable d'une lâcheté et d'une désertion." (Le Comte de Chambord à H. de Villemessant dans le Figaro, novembre 1871.)

Abstinence

"Prends garde à ce que tu tiennes ta terre dans la solitude et que tu ne la détruises pas de telle sorte que la viridité [vigueur, verdeur] des herbes et les aromates des vertus ne puissent germer, fatigués qu'ils sont par la charrue qui les travaille. Je vois souvent, quand quelqu'un afflige son corps par excès d'abstinence, que le dégoût surgit en lui, et par le dégoût les vices se multiplient beaucoup plus que s'ils avaient été contenus avec justesse." (Hildegarde de Bingen in Régine Pernoud, Hildegarde de Bingen, Poche, Paris 2002, p. 67).

Action

"Sans moi vous ne pouvez rien faire" (Evangile selon Saint Jean XV, 5).

"Le propre de l'homme est l'activité de l'âme, accompagnée d'actions raisonnables (...)" (Aristote, Ethique de Nicomaque)

"Ne jamais rien faire contre sa conscience et rire jusqu'à l'échafaud inclusivement." St Thomas More.

"On ne musèle pas le boeuf qui foule l'aire." R.P. Philippe Sulmont, Curé de Domqueur.

"Non recuso laborem", je ne renonce pas à mon travail, devise de saint Martin.

"Réserver l'action pour l'avenir serait une faute ; réserver la Vérité en serait une plus grande encore." Cardinal Pie.

"N'ayez doute gentil duc, l'heure est prête quand il plaît à Dieu… Agissez et Dieu agira." (Jeanne d'Arc cité in Louis Fontaine, Le sang et la gloire, des hommes et des batailles qui ont fait la France, Editions de Paris, Ulis 2003, p. 167.)

Agitation

"Nos cœurs sont agités jusqu'à ce qu'ils trouvent leur repos en Dieu." Saint Augustin

Amour

"Celui qui n'aime pas Dieu, quoiqu'il dise et quoiqu'il promette, n'aimera que lui-même" (Mgr Freppel, La Révolution française, Autour du centenaire de 1789, A. Roger et F. Chernoviz, Paris 1889, p . 90)

"Si quelqu'un dit : "J'aime Dieu" et qu'il n'aime pas son frère, c'est un menteur. (I Jn IV, 20) Mais, "nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements." (I Jn., V, 2.) Le roc fondamental du véritable amour chrétien c'est d'aimer Dieu par-dessus tout, en tout, partout et toujours" (Abbé François Dantec, Voyez comme ils s'aiment, Essai de spiritualité conjugale, p. 137.)

"Operemur bonum ad omnes, maxime autem ad domesticos fidei , faisons du bien à tous et principalement à ceux qui sont de la famille de la foi" (St Paul, Galates 6-10.)

Âne

"Asinus asinum fricat, l’âne frotte l’âne." (Proverbe). Se dit de deux personnes qui s'adressent mutuellement des éloges outrés. La fameuse scène des Femmes savantes, où Vadius et Trissotin s'adressent l'un à l'autre des louanges ridicules, est le type de l'asinus asinum fricat.

Apostasie

"Que les nations soient jugées devant votre face!" (Graduel, Missel vespéral, 1933, réédition DFT, Argentré-Du-Plessis 2003, p. 353.)

Athéisme

"Tout athéisme peut proclamer tant qu’il veut le fourvoiement de toute religion, il n’est pas en mesure et ne le sera jamais de démontrer la vérité de sa négation." (Vittorio Messori, La Vérité a un nom et un visage, éditions MaME, 1997.)

Autorité

"Si l’on veut rétablir l’ordre naturel chrétien, il faut commencer par rétablir la vraie notion de l’autorité, et affirmer que celle-ci vient de Dieu et non du peuple. “Rien n’est plus propre à assurer l’unité que ce qui est un par soi” selon la formule de St Thomas, et c’est ce qui justifie le fait que le pouvoir soit exercé par un seul. Mais il y a aussi le fait qu’il est plus naturel d’éprouver des sentiments d’amour filial à l’égard d’une personne que d’une assemblée de personnes : de ce point de vue, le pouvoir monarchique correspond mieux aux caractères naturels de l’autorité que n’importe quelle autre forme d’institution... Le gouvernement monarchique de la cité est le meilleur parce qu’il est celui par lequel l’autorité est établie sur les bases les plus solides parce que les plus naturelles." (Manifeste légitimiste, Fichier PDF).

"Sous la monarchie, l'autorité est en haut et les libertés en bas." (Yves-Marie Adeline, fondateur d’Alliance royale)

Bataille

"DEMAIN, bataille ! JOUR DE GLOIRE ! Que dans les fastes de l’histoire TRIOMPHE ENCOR LE NOM FRANÇAIS !" (Madame Favart annonçant au maréchal de Saxe la victoire du lendemain à Fontenoy 1745) [La Victoire légendaire de Fontenoy fut celle de Louis XV et du maréchal de Saxe contre les Anglo-Hollandais : "les Anglais ont été étriés en chiens courants à Fontenoy" écrit le maréchal à sa sœur.]

Bien

"Seule la liberté qui se soumet à la Vérité conduit la personne humaine à son vrai bien. Le bien de la personne est d'être dans la Vérité et de faire la Vérité" (Veritatis splendor 84)

"Il nous est impossible de distinguer le bien et le mal si nous ne «croyons pas bien»" (Vittorio Messori, La Vérité a un nom et un visage, éditions MamE 1997.)

"Bien penser pour bien agir" (Pascal)

"Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d'abord sous des dehors célestes" (William Shakespeare, Othello)

Bien commun

"Il importe de sauver le bien commun pour lequel le roi est né" (Louis XIV.)

« Nous devons considérer le bien de nos sujets, bien plus que le nôtre propre. Ce n’est que pour leurs propres avantages que nous devons leur donner des lois ; et ce pouvoir que nous avons sur eux ne nous doit servir qu’à travailler plus efficacement à leur bonheur. » (Louis XIV, Instructions ou mémoires rédigés pour l’instruction du Dauphin.)

Bonheur

"Le bonheur est inséparable de la possession de la vérité" (Saint Augustin, Les Confessions, liv. Xe, chap. XXIII)

Bonheur de la France

"Dieu, m'en est témoin, je n'ai qu'une passion au coeur , le bonheur de la France ; je n'ai qu'une ambition, avoir ma part dans l’œuvre de reconstitution qui ne peut être l'oeuvre exclusive d'un parti, mais qui réclame le loyal concours de tous les dévouements." (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 25 janvier 1872.)

Capétiens

"Pendant plus de huit siècles, ma famille a régné sur la France et elle a édifié ce pays. On peut dire que pendant cette longue période, l'histoire de ma famille et celle de la France se sont confondues, à tel point que lorsqu'un Capétien accédait à la Couronne, il perdait le nom de son apanage pour n'être plus connu de l'univers entier que comme 'de France'" (Alphonse Duc d'Anjou et de Cadix dans une allocution prononcée à Pau le 29 Mars 1987).

Catholicisme

"Si je me sens si bien dans le catholicisme, c’est parce que il a su être rigide dans les principes et tolérants dans la pratique ; exigeant en chaire et compréhensif dans le confessionnal" (saint Pie X).

Centralisation

"Si le royaume de Louis XIV est déjà – notamment grâce à Henri IV, Richelieu, Mazarin – beaucoup plus homogène, plus uni, mieux gouvernable que les autres pays européens à la même date, il n’est bien entendu, ni étatisé, ni vraiment encore centralisé. Nos pères ne l’auraient pas supporté. Le Roi ne l’a pas véritablement voulu. Ses intendants y eussent perdu beaucoup de leur pouvoir. En 1986 le poids de l’Etat – au sens bureaucratique, fiscal, judiciaire, militaire – est monstrueux" (François Bluche, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 477.)

Civilisation

"La civilisation n'est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c'est la Cité Catholique. Il ne s'agit que de l'instaurer et de la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété : Omnia Instaurare in Christo" (Saint Pie X)

"Nous avons conscience d’être aujourd’hui les détenteurs du plus bel héritage qui soit : le testament de Notre Seigneur Jésus-Christ, transmis par l’Eglise à toutes les générations jusqu’à la nôtre, après avoir su amener le monde jusqu’à son degré de civilisation le plus élevé." (Abbé Régis de Caqueray, Que devons-nous dire aux hommes, Première Université d'été de la FSSPX 2006)

"Ces années du Grand Siècle font le moment où notre pays atteint son plus haut niveau de civilisation" (François Bluche, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 113.)

Combat

"En Nom Dieu, les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire" (Sainte Jeanne d'Arc, Patronne secondaire de la France)

"En Nom Dieu, il faut combattre. S'ils étaient pendant aux nues, nous les aurions car Dieu nous les envoie pour que nous les châtions." (Sainte Jeanne d'Arc, Patronne secondaire de la France, cité in Louis Fontaine, Le sang et la gloire, des hommes et des batailles qui ont fait la France, Editions de Paris, Ulis 2003, p. 173.)

Contraception

"Il y a eu suffisamment de conséquences qui montrent que la contraception n'est pas très très positive: * augmentation du divorce, * instrumentalisation de la sexualité. * La morale est dictée, orientée par le sujet, qui est devenu un absolu. On peut être rationaliste et constater quand même que cela s'est fait au détriment du couple" (Mgr Gaumond)

Découragement

"Le découragement (...), messieurs, voilà le grand péril que je vous dénonce et qu'il faut combattre" (Le Comte de Chambord à une délégation de marseillais, cité par Le Temps du 8 Mars 1877)

"L'histoire est là pour nous rappeler (...) qu'il ne faut jamais perdre espoir. Même les temps les plus sombres laissent des possibilités pour les meilleurs de réaliser de grandes choses" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans un discours prononcé à Cluny le 2O Juillet 1987)

Démocratie

"La démocratie c'est ce que Bonald appelle "la division légale de l’unité du pouvoir. Or Bonald explique que la loi première de toute société, son dogme fondamental, c'est l'unité du pouvoir : tout royaume qui s’écartera donc de cette unité sera désolé : désolé par les factions, désolé par les haines, désolé par les ambitions ; il sera désolé et détruit, car deux pouvoirs forment deux sociétés toujours en guerre l’une contre l’autre" (Bonald Cité par Paul Bourget et Michel Salomon in Bonald, librairie Bloud & Cie, Paris, 1905, p.218.) (voir unité) "L’erreur ne devient pas vérité en se multipliant" (Gandhi) "L’opinion de la foule est l’indice du pire" (Sénèque) "La plus libérale des démocraties actuelles est bien plus absolue que la monarchie dite absolue. En effet, l’autorité étatique y est beaucoup plus à même d’imposer sa volonté…" (Jean-Louis Harouel, L’esprit des institutions d’Ancien Régime, in Le miracle capétien, Perrin, 1987)

"La démocratie c’est la dictature d'une minorité bien organisée... aux dépens d'une majorité divisée... 1789, c’est une minorité qui s’empare du pouvoir et se le dispute.... Conduite au nom du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même contre le peuple" (Jean Sévillia, Historiquement correct, pour en finir avec le passé unique.)

"Le despotisme soumet une nation à un seul tyran, la démocratie à plusieurs" (Comtesse de Blessington, Desultory thoughts and reflections)

"La démocratie, c'est le mal, c'est la mort" (Charles Maurras)

Despote

"A première vue, immense est la puissance du roi de France sous l’Ancien Régime, bien des princes de jadis qui voyaient en lui le souverain le mieux obéi de l’Europe y trouvaient matière à jalousie. Louis XIV peut créer des impôts ce qui n’est pas le cas du roi d’Angleterre. Il peut se passer des Etats généraux, contrairement au roi de Suède. Il est seigneur et roi par toutes ses provinces, à l’opposé du Habsbourg qui règne à Vienne. Mais s’il n’est pas soumis au contrôle d’une représentation populaire, s’il réunit en théorie les « trois pouvoirs », il est sur certains points moins libre de ses décisions et de son action que beaucoup de chef d’Etat de notre temps (François Bluche, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 145.) Dès le moyen âge, le royaume est protégé par sa constitution coutumière, les lois fondamentales du royaume qui interdisent au roi de tourner au despote. ... Le monarque absolu au royaume de France n’est donc ni un tyran ni un despote. C’est pourquoi certains auteurs ont songé à remplacer monarchie absolue par monarchie administrative ou même de monarchie tempérée" (François Bluche, ibid., p. 186-195)

"Le despotisme soumet une nation à un seul tyran, la démocratie à plusieurs" (Comtesse de Blessington, Desultory thoughts and reflections)

Dialogue

"Messeigneurs, êtes-vous pour le décalogue ou pour le dialogue?Le Décalogue: « c’est la Loi de Dieu »...Le dialogue : non c’est l’absence de lois et l’anarchie...Le Décalogue : tu adoreras Dieu seul..Le Dialogue : çà se discute...Le Décalogue : tu ne tueras pas..Le Dialogue pinaille : à parti de quel mois et jusqu’à quel âge ?...L’avortement et l’euthanasie sont réglés à la petite semaine..Le Décalogue : « Le Décalogue est Royal dans le Royaume de Dieu »..Le Dialogue rétorque : c’est la démocratie asservie par la démagogieLe Décalogue enseigne : « tu ne voleras pas » .Le Dialogue conseille : attend pour voler d’être au gouvernement..Le Décalogue dit : « tu n’auras pas de désir impur volontaire »..Le dialogue répond: la télé se chargera bien de t'en donner d'involontaires..Le Décalogue commande net : « Tu ne mentiras pas ».Les gens de la télé répondent : comment voulez-vous que nous, on continue à faire notre métier ? Nous ne pouvons plus rien faire ! Nous voilà obligés d’êtres inscrits au chômage…" (Abbé Sulmont, Curé de Domqueur)

Dieu

"Deus non irridetur". De Dieu, on ne se moque pas. (St Paul, Galates VI, 7) "Socrate: Athéniens, je vous salue bien et je vous aime ! Mais j’obéirai au dieu plutôt qu’à vous : jusqu’à mon dernier souffle et tant que j’en serai capable, ne vous attendez pas que je cesse de philosopher, de vous adresser des recommandations, de faire voir ce qui en est à tel de vous qui, en chaque occasion, se trouvera sur mon chemin, en lui tenant le langage même que j’ai coutume de tenir … (29, d) … de la mort, sauf votre respect, je n’ai cure le moins du monde, tandis que de commettre rien qui soit injuste ou impie, c’est là ce qui fait tout mon souci. » (32, d) (Platon – Apologie de Socrate)

"Je ne croyais pas que tes édits étaient assez puissants pour donner licence à un simple mortel de piétiner les lois que les dieux ont portées hors de tout code et de toute atteinte. Ce n’est pas d’aujourd’hui, d’hier, c’est de toute éternité qu’elles vivent, et nul ne sait où remonte leur origine. Ces lois-là, je n’allais pas me laisser intimider par aucune prétention humaine pour qu’elles me condamnent au tribunal des dieux !" (Sophocle – Antigone)

"Approchez-vous de Dieu ; et Dieu s'approchera de vous" (Saint Jacques, Apôtre)

Dîme

"Les œuvres charitables et sociales qui sont aujourd'hui à la charge de l'Etat et des communes, c'est-à-dire en réalité à la charge des contribuables, l'Eglise de l'Ancien Régime les alimentait presque uniquement de ses fondations et de ses revenus." (Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome III, L'Ancien Régime, 5° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1914, p. 354.)

"Les ennemis de l'Eglise insistent sur l'établissement de la dîme ecclésiastique dès les premiers siècles de notre histoire nationale et la présente comme un ignoble impôt au clergé, nous répondons en énumérant les services que, grâce à cette dîme, le clergé rendit à la civilisation dans le haut Moyen-Âge, la dîme servait à alimenter la charité paroissiale, pendant plus de 1200 ans, le budget de l'Eglise fut en même temps celui de l'assistance et de la charité publiques: œuvre d'assistance et d'enseignement, œuvres de piété ou de charité, constructions de cathédrales, aumônes épiscopales, hospitalité monastique, asiles pour les pauvres, hospices pour les vieillards, les enfants abandonnés, les orphelins, l'Ordre de Saint Antoine, le soin des lépreux, léproseries, ordre de Saint –Lazare…, le soin des aveugles, les "Maison-Dieu", les hospices pour les voyageurs, les étrangers, les ordres de Saint-Jacques, de Roncevaux, les Hôtels-Dieu, Saint Jean de Dieu, soin des malades, excellente tenue des hôpitaux au dit "Moyen Âge"), architecture hospitalière, soins de propreté et d'hygiène, nourriture des malades, des mendiants, des étrangers et des pauvres (Saint Jean l'Aumonier), distributions quotidiennes de pains aux pauvres, orphelins, infirmes, veuves et vieillards (abbaye de Cluny), aumônes, assistance aux malades, hospitalité (règle de saint Benoît, règle bénédictine), science médicale, nombreuses congrégations hospitalières, etc…, et que les ennemis de l'Eglise, comme par hasard, oublient de signaler…

Les règles hospitalières du Moyen Âge appellent presque toujours les malades, "nos seigneurs les malades", vrais représentants du Christ souffrant.
C'était surtout sous la direction des évêques, protecteurs nés des faibles et des malheureux, que se développait le mouvement charitable, ils créaient ces Hôtels-Dieu que l'on retrouve à l'ombre de toutes les cathédrales. Dans la plupart des pays d'Europe, les maladreries étaient sous la juridiction directe des évêques" (Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome III, L'Ancien Régime, 5° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1914, p. 210.)

Division

"La division du pouvoir en lui-même est la division légale de l’unité du pouvoir, loi première, ou plutôt dogme fondamental de la société : tout royaume qui s’écartera donc de cette unité sera désolé : désolé par les factions, désolé par les haines, désolé par les ambitions ; il sera désolé et détruit, car deux pouvoirs forment deux sociétés toujours en guerre l’une contre l’autre" (Bonald Cité par Paul Bourget et Michel Salomon in Bonald, librairie Bloud & Cie, Paris, 1905, p.218.)

"La division du pouvoir est si peu conforme au droit naturel, qu’on la trouve très peu dans les premiers siècles, elle engendre dans la plupart des cas la disparition des sociétés qui en sont affectées. La tendance naturelle des différentes sociétés primitives reste d’établir l’unité du pouvoir. L’exemple le plus connu de ce progrès institutionnel est bien sûr l’empire romain. Cependant si la plupart des sociétés originelles bénéficient de l’unité, ce premier pas vers le droit naturel est incomplet. Effectivement, la possession de cette autorité est viagère. La stabilité qui en résulte ne se maintient pas dans le temps. Trois principaux problèmes sont rencontrés dans ces entités. - Problème de la succession : le choix de l’empereur romain se résume à une compétition entre les personnes influentes d’un règne qui convoitent le pouvoir suprême et se battent entre elles pour l’obtenir.
- Faiblesse intrinsèque de l’autorité : ce flou dans l’origine et la transmission de l’autorité ne se manifeste pas seulement lors du décès du souverain. Celui-ci étant arrivé au pouvoir grâce à ses qualités ou plutôt à son ambition et aux promesses faites à son entourage, il le perd dès qu’un sujet a assez d’ambition pour le chasser. La déification de l’empereur par les Romains n’a pas suffi à compenser la faiblesse de ce système dont l’équilibre est rompu non seulement à la mort du souverain, mais souvent même bien avant que celle-ci n’intervienne.
- Problème de stabilité : pour se maintenir, le souverain va s’entourer de beaucoup de précautions, être tantôt très dur pour son entourage et ses sujets, tantôt trop prodigue. Il ne pourra pas prendre de mesures si celles-ci déplaisent au peuple, même si ces mesures sont indispensables au bien commun. Même si l’état est catholique ces inconvénients demeurent, comme cela apparaît clairement après la conversion de Constantin." (Manifeste légitimiste) Fichier PDF: http://www.monarchie-fr.org/Manifeste%202%E8me%20%E9dition%2020-07.pdf

Drapeau blanc

"Je n'arbore pas un nouveau drapeau, je maintiens celui de la France, et j'ai la fierté de croire qu'il rendrait à nos armées leur ancien prestige. Si le drapeau blanc a éprouvé des revers, il y a des humiliations qu'il n'a pas connues... Par mon inébranlable fidélité à ma foi et à mon drapeau, c'est l'honneur même de la France et son glorieux passé que je défends, c'est son avenir que je prépare" (Henri V, Comte de Chambord, Manifeste du 25 janvier 1872)

Droit

"Le droit est une faculté morale" (Léon XIII, Encyclique Libertas, 1888)

Droit naturel

"La société civile a été fondée pour protéger le droit naturel, non pour l'anéantir" (Léon XIII indique dans son Encyclique Rerum novarum, 1891)

Droit divin (Principes du)

"Il faut qu’Il règne" (I Corinthiens 15.25)

"Car la nation et le royaume qui ne te sera pas assujetti, périra; ces nations réduites en solitude seront dévastées" (Esaïe 60, 12)

"Parce que voilà que ceux qui s'éloignent de vous périront" (Ps 72, 26)

"Bienheureux le peuple qui sait se réjouir en vous. SEIGNEUR, c’est à la lumière de Votre visage qu’ils marcheront., 17. Et en Votre Nom qu’ils tressailliront de joie tout le jour, et c’est par votre justice qu’ils seront exaltés." (Ps 88, 16)

"J’ai trouvé David mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte. 22. Car ma main le secourra, et mon bras le fortifiera" (Ps 88.21-22)

"Mais si ses fils abandonnent ma loi, s’ils ne marchent pas dans mes jugements, 32. S’ils profanent mes justes ordonnances, et ne gardent point mes commandements, 33. Je visiterai avec une verge leurs iniquités, et avec des fléaux leurs péchés. … 34. Mais je ne retirerai pas ma miséricorde de lui, et je ne manquerai pas à ma vérité ; 35. Et je ne profanerai point mon alliance." (Ps 88, 31)

"Tant qu’ils ne péchèrent pas devant leur Dieu, le bonheur était avec eux, car ils ont avec eux un Dieu qui hait l’injustice. 18. Mais quand ils s’éloignèrent de la voie qu’Il leur avait établie, ils furent très gravement exterminés dans de nombreuses guerres et furent emmenés en captivité dans une terre étrangère…." (Jdt 4, 17-18)

"Par moi règnent les rois et les grands fixent de justes décrets" (Pr 8, 15)

"Par moi les princes gouvernent et les notables sont tous de justes juges. Moi j'aime ceux qui m'aiment, et ceux qui sont en quête de moi me trouveront" (Pr 8, 16)

"Moi, j'ai sacré mon Roi sur Sion ma montagne Sainte" (Ps 2, 6)

"Bienheureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu" (Ps 143, 15 - Hébr. 144)

Droits de l'Homme et du Citoyen

Les droits de l'homme ont été considérés par Pie VI comme "contraires à la religion et à la société" (Pie VI, Encyclique Adeo nota du 23 avril 1791, à l'évêque d'Aléria)

Ecole

"Théoriquement, l’ « école obligatoire » date de Louis XIV et non de Jules Ferry... à cette réserve près que nombre de paroisses n'ont toujours pas leur classe, et que les sanctions prévues par le Roi contre les parents non coopératifs restent lettre morte. Les mesures de Louis XIV en faveur des petites écoles ont cependant porté leurs fruits : dans le diocèse de montpellier, certains archipresbytérats comptent en 1715 80% de paroisses dotées d’école. Deux doyennés seulement (cournonterral et brissac) sont à moins de 60%. Dans ce même diocèse on compte en 1716, quatre-vingt dix huit écoles de garçons et 47 de filles. Ainsi se poursuivent jusqu’aux extrémités de la France, les conquêtes intérieures de Louis XIV, le combat contre l’ignorance n’étant pas des moindres." (François Bluche, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 494)

Ecole de la république

"Il faut bien admettre, une fois pour toutes, que cette école voulue et instituée par Jules Ferry et ses amis, cette école qui a certes eu ses vertus (le travail, la discipline, le respect de certaines valeurs, l’honnêteté et la solidarité) cette école républicaine n'était, dans le domaine strictement intellectuel, qu'une vaste entreprise de désinformation, mieux même d'intoxication. Il s'agissait de tout travestir, de tout couvrir d'un voile d'erreurs, pour inculquer le mépris des temps d’avant, pour ne voir de salut que dans le régime républicain… Tout ceci inspiré de cette idée, au demeurant fort curieuse, que le «bonheur» des hommes, la justice sociale et la justice tout court, plus la prospérité économique, ne pouvaient fleurir que sous une certaine forme de régime politique. Cette action destructrice s'est nourrie de mille inventions d'une fantaisie débridante, elle a fini par donner une image complètement déformée de ce qu'étaient les structures sociales de notre passé. Nous en gardons encore, dans nos manuels d'éducation 2003 et dans le parler ordinaire, des traces qui ne sont pas près de s'effacer." (Jacques Heers, Le Moyen Age, une imposture, 1992)

Egalité

"Il est faux que l'égalité soit une loi de la nature. La nature n'a rien fait d'égal; la loi souveraine est la subordination et la dépendance." (Vauvenargues, Pensées et Maximes)

"Les institutions démocratiques réveillent et flattent la passion de l'égalité sans pouvoir jamais la satisfaire entièrement. Cette égalité complète s'échappe tous les jours des mains du peuple au moment où il croit la saisir, et fuir, comme dit Pascal, d'une fuite éternelle." (Tocqueville, De la démocratie en Amérique I)

Election royale

"L'élection même d'Hugues Capet se rapproche beaucoup plus de l'"electio" des Abbés de Cluny que de l'élection moderne. La première est plus une reconnaissance qu'un choix entre plusieurs selon le sens moderne du mot." (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans un discours prononcé à Cluny le 2O juillet 1987.)

Enfant

"L'enfant est la promesse de notre avenir, et lui prêter toute l'attention requise suppose une prise de conscience quant à la survie de notre société aujourd'hui vieillissante où la chute de la natalité empêche le renouvellement des générations." (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution lors du colloque : "L'enfant citoyen de demain" tenu au Sénat le 8 octobre 1988.)

Enfer

"S’il n’existe ni enfer, ni purgatoire, à quoi bon se donner du mal pour gagner le paradis ? Dites le aux incrédules : croyez-vous faire régner vous même la justice en ne voulant rien attendre d’un jugement dernier ?" (Abbé P. Sulmont, Bulletin paroissial de Domqueur, Février 2004, n° 386.)

Erreur politique

"L'erreur de notre époque est de compter sur les expédients de la politique pour échapper aux périls d'une crise sociale." (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 25 janvier 1872.)

Esclave

"Le fait est qu’il n’y a pas commune mesure entre le servus antique, l’esclave, et le servus médiéval, le serf. Parce que l’un est une chose et l’autre un homme. Le sens de la personne humaine entre les temps antiques et les temps médiévaux a connu une mutation… La substitution du servage à l’esclavage est sans doute le fait social qui souligne le mieux la disparition de l’influence du droit romain, de la mentalité romaine dans les sociétés occidentales dès le Ve-VIe siècles… Aussi bien le serf médiéval est-il une personne, traitée comme telle ; son maître n’a pas sur lui ce droit de vie et de mort que lui reconnaissait le droit romain" (Régine Pernoud, Pour en finir avec le Moyen Age, Points Histoire, Éditions du Seuil, La Flèche 2001, p. 74-75.)

Etat

"Telle était la conception qui prévalait sous l'ancien régime ; A l'Etat le soin de la direction générale des affaires, de la paix intérieure et de la sécurité extérieure de la nation - attributs régaliens conformes au domaine de compétence du roi et donc de son autorité - mais libertés partout ailleurs et dans chaque ordre en raison des compétences de chacun." (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix dans un message du 25 janvier 1987.)

Ethique

"Soit l’éthique est une et indivisible, soit elle n’existe pas. Le relativisme éthique signifie l’absence d’éthique : on l’a bien vu en Union soviétique ou dans l’Allemagne nazie. Ce qui est contesté aujourd’hui, sur la base de la philosophie post-moderne, c’est l’idée d’une vérité objective, y compris sur le plan éthique. Chaque homme déciderait de ce qui est bon. C’est une grande erreur." (Métropolite Kirill de Smolensk, Président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou)

Europe

"Souvenons-nous qu'Henri IV avait eu un "grand dessein" : celui d'établir un "sénat" européen d'Etats souverains qu'ils fussent catholiques ou réformés, pour prévenir les conflits ou les régler par la négociation. D'où l'on voit que l'idée d'union européenne ne date pas d'hier et que c'est un Bourbon qui, le premier, en a fait la proposition !" (Louis duc d'Anjou et de Bourbon dans une allocution à Marseille le 1er octobre 1999.)

Fanatisme libre-penseur

"La philosophie du XVIIIe siècle a inspiré aux âmes "sensibles" de Marat, de Saint-Just, de Carrier, les massacres de septembre (1792), les hécatombes du tribunal révolutionnaire, les noyades de Nantes et que, dès lors, s'il s'y a un fanatisme religieux, il existe aussi un fanatisme libre-penseur qui a largement fait ses preuves en 1793..." (Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 441.)

Féodalité

"L’Etat qui nie les corps intermédiaires pour mieux les utiliser, peut à présent dédaigner ou feindre de dédaigner la soumission d’un homme à un autre, fiction rituelle du lien féodo-vassalique, il n’est pas sûr qu’il puisse aujourd’hui encore se maintenir sans elle... 'l’Etat contre la Féodalité ? Plutôt, l’Etat par la Féodalité' " (Jean- Pierre poly, La Mutation féodale, Xème- XIIè, PUF, Nouvelle Clio 1991, page 515)

Folie

"La parole de la croix est folie pour les hommes qui passent" (Saint Paul, Co I, 1-18.)

France

"Citons cette magnifique bulle de Grégoire IX, écrivant à saint Louis (Anagni, 21 octobre 1239) et que tout français se doit de connaître : "Dieu, auxquels obéissent les légions célestes, ayant établi ici-bas des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l'accomplissement de ses desseins. Et comme d'autrefois il préféra la tribu de Juda à celle des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi Il choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, le royaume de France est le royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu'il aime l'Eglise qui traverse les siècles et recrute les légions pour l'éternité. Dieu aime la Frace, qu'aucun effort n'a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France, où en aucun temps, la foi n'a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n'ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse.... La tribu de Juda était la figure anticipée du royaume de France... Aussi nous est-il manifeste que le Rédempteur a choisi le béni royaume de France, comme l'exécuteur spécial de ses divines volontés. Il le porte suspendu autour de ses reins, en guise de carquois; il en tire ordinairement ses flèches d'élection quand avec l'arc de son bras tout puissant, Il veut défendre la liberté de l'Eglise et de la foi, broyer l'impiété et protéger la justice" (Grégoire IX, Lettre à Saint Louis. Cité par saint Pie X, Discours pour la béatification de Jeanne d'Arc, 13 décembre 1908.) Texte admirable! "Clément V dans une autre bulle (Rex gloriae, 27 avril 1311) déclare, [...] "que dans la nouvelle alliance, la France est le peuple élu de Dieu et occupe à peu près la même place qu'Israël dans l'Ancien Testament". Ou si l'on préfère : la France dans le Nouveau testament a une vocation divine, positive, analogue à celle du peuple juif dans l'Ancien Testament, mais avec cette différence que le peuple juif devait préparer l'avènement du Christ à venir, tandis que le peuple français doit promouvoir le règne du Christ venu. [...] Le fait que saint Pie X ait rappelé et cité la bulle de Grégoire IX lors de la lecture du décret de béatification de sainte Jeanne d'Arc (13 décembre 1908), montre l'importance que l'on attache à Rome à cette question." (Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, p. 41.)

"Au-dessous de l'agitation de la politique, il y a une France qui souffre, une France qui ne peut pas périr et qui ne périra pas, car, lorsque Dieu soumet une nation à de pareilles épreuves, c'est qu'il a encore sur elle de grands desseins." (Henri V, Comte de Chambord dans son manifeste du 8 mai 1871.)

"Les Rois ont fait la France, elle se défait sans Roi."

"La France sans Roi L'Etat sans Dieu ! N'est-ce pas, en effet, le mal social particulier à notre temps ! N'est-ce pas la vraie cause de nos malheurs, l'explication de tant d'évènements inexplicables, l'aberration la plus incompréhensible dans laquelle puisse tomber une nation chrétienne au nom du progrès ! (...) L'irréligion d'Etat ne profite qu'à l'irréligion générale, qu'à la ruine de toute religion et de toute société." (Henri V, Comte de Chambord, dans une lettre du 16 août 1872, adressée à M. Auguste Nicolas, auteur d'un livre intitulé L'Etat sans Dieu.)

Gauche-droite

"Ce qui caractérise la droite, c'est l'adhésion à des valeurs transcendantes, qui sont au-delà du libre-arbitre des hommes.Ce qui fonde la gauche, ce n'est pas tellement l'égalité mais avant tout la liberté sans limite: n'obéir à personne d'autre que soi-même. Et nous sommes dans un système qui se fonde là-dessus, qui affirme que nous n'avons ni Dieu ni maître. Dans ce système, la droite est au mieux locataire du régime quand elle en prend la gestion. Elle se retrouve piégée dans la mesure où elle ne peut pas faire s'épanouir les valeurs auxquelles elle croit. Pire: elle ne peut jamais revenir sur les conquêtes fondamentales de la gauche. C'est ce que j'ai appelé 'l'effet cliquet' " (Yves-Marie Adeline fondateur de l'Alliance royale)


Gouvernement national

"Pénétré des besoins de mon temps, toute mon ambition est de fonder avec vous (i.e. les Français), un gouvernement vraiment national, ayant le droit pour base, l'honnêteté pour moyen, la grandeur morale pour but." (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870.)

"Gouverner ne consiste pas à flatter les passions des peuples, mais à s'appuyer sur leurs vertus" (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 9 octobre 1870.)

Henri IV

"(...) Henri IV, un roi qui fut grand et qui demeure le plus populaire de nos monarques pour les Français d'aujourd'hui. Henri IV fut grand dans l'exacte mesure où il sut à la fois catalyser le désir d'unité des Français puis, l'incarnant le développer. La France dont le bon Roi Henri recevait le dépôt était un pays meurtri, divisé, affaibli et constituait une proie alléchante pour les appétits étrangers. Le Roi saura, en s'appuyant sur toutes les compétences du royaume, réconcilier les Français, catholiques ou protestants, panser les plaies d'une épouvantable guerre civile et religieuse, restaurer l'Etat et le pouvoir royal, relancer l'économie, tenir à distance les convoitises étrangères et redonner à la France, avec sa grandeur, les moyens de son rayonnement international." (Alphonse duc d'Anjou et de Bourbon, dans son allocution prononcée à Paris le 22 janvier 1989.)

Hérédité

"En dehors du principe national de l'hérédité monarchique, sans lequel je ne suis rien, avec lequel je puis tout, où seront nos alliances ! Qui donnera une forte organisation à notre armée ! Qui rendra à notre diplomatie son autorité, à la France son crédit et son rang ! Qui assurera aux classes laborieuses le bienfait de la paix, à l'ouvrier la dignité de sa vie, les fruits de son travail, la sécurité de sa vieillesse !" (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 25 janvier 1872.)

"L’hérédité n’a jamais produit une succession de rois aussi médiocres que celle des présidents de la IIIe République française (à une ou deux exceptions près), ce qui s’est terminé par l’effondrement de juin 1940, la plus grande catastrophe de l’histoire de France » (Roland Mousnier, Monarchies et royautés de la préhistoire à nos jours. Librairie académique Perrin, Paris,1989.)

"L’hérédité assure on ne peut plus clairement la transmission de l’autorité sans que celle-ci perde son indépendance par la compétition qui résulterait d’un choix plus général à chaque génération. Ce n’est plus alors un individu qui exerce le pouvoir, mais une famille. Ainsi la continuité nécessaire à la prospérité du pays est assurée.

"L’hérédité du pouvoir est une conséquence nécessaire de l’indépendance de l’autorité, elle est à ce titre une expression fondamentale du droit naturel. “Loi qu’aucune nation n’a impunément méconnue.” Ecoutons Bonald répondre à la critique rituelle qui est faite contre l’hérédité “sans doute les chances de l’hérédité portent à la tête des états comme à celles des familles privées des hommes forts et des hommes faibles ; toute famille nouvelle que l’usurpation élèverait au trône n’aurait pas à cet égard de privilège... La France a eu plus de rois faibles qu’aucune autre société, et plus qu’aucune autre aussi elle s’est accrue en population et agrandie en territoire, même sous les plus faibles de nos rois. C’est que la force de la France n’était pas dans les hommes, mais dans les institutions, et que le roi, fort ou faible, était toujours assez bon, pourvu qu’il voulût rester à sa place : semblable à la clef d’une voûte qui en maintient toutes les parties sans effort, même sans action, et par sa seule position… Sans doute le régent avait plus d’esprit que Charles V, Choiseul plus que Sully, Necker plus que le cardinal de Fleury, mais lorsque les choses sont ce qu’elles étaient en France, l’homme médiocre qui maintient est plus habile que l’homme d’esprit qui veut faire” (Bonald in Paul Bourget et Michel Salomon, Bonald, librairie Bloud & Cie, Paris, 1905. p.215 et 216.)

“Le monarque ne conserve pas la société par son action, mais par sa seule existence” (Bonald, Théorie du pouvoir politique et religieux, tome premier, Librairie Adrien le Clere, Paris 1854, p.176)

"Les monarques n’ont pas assuré la prospérité des sociétés par les qualités éminentes de leur propre personne, mais par le maintien de leur principe" Manifeste légitimiste, Fichier PDF: http://www.monarchie-fr.org/Manifeste%202%E8me%20%E9dition%2020-07.pdf

"on constatera alors l'immense rôle que pourra avoir l'éducation, le miliue familial, la tradition, pour la formation du roi. On sait, de plus, que la désignation automatique du successeur par une loi fondamentale, élimine les contestations, les désordres, et assure ainsi la paix à la tête de la nation" (Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, p. 31.)
Les désavantages de ce système (et tout système a ses désavantages) sont bien connus: le roi incapable (folie, ce qui est arrivé une fois en 1300 ans [mais aussi une fois sous la IIIe République...], le roi impossible (non catholique, une fois aussi en 1300 ans), le roi trop jeune (ce qui est arrivé souvent, mais ce qui n'a pas toujours été ennuyeux.) A toutes ces éventualité, on peut répondre qu'il y aura toujours un régent, un conseil de régence, etc... qui s'en arrangeront; [...] Quant au roi médiocre, il faut espérer qu'il saura s'entourer. Louis XIV était d'ailleurs loin d'être un foudre d'intelligence. De plus, à l'époque actuelle, où tout devient si complexe, le roi sera encore moins seul dans sa tâche. Les conseils, les corps intermédiaires seront là pour pallier éventuellement les déficiences non améliorées par les grâces et les bénédictions du sacre" (Hervé Pinoteau, ibid., note 57, p. 57.)

Histoire

"Pour celui qui lit attentivement l'Apocalypse, il apparaît que l'histoire ne tourne pas en rond et qu'il y a un développement des deux cités. Dès lors, comment nous représenter le progrès de la cité du Mal? Il nous paraît consister en ceci: progressivement le diable met la main sur les conditions fondamentales dont la volonté a besoin pour s'exercer droitement. Sans doute le diable n'a-t-il aucun pouvoir direct sur nos volontés. Mais à mesure que se déroule l'histoire humaine il est plus acharné à pervertir ces données fondamentales qui nous sont nécessaires pour user droitement de notre volonté, comme la famille, la profession, le milieu de vie, la législation et les mœurs publiques et privées. Le diable déploie toute sa rage et sa perfidie pour que ce qui devrait nous aider dans le bien nous devienne une source de scandale et cela non point en passant et comme d'occasion mais par institution. C'est un droit premier de la nature humaine d'être aidé pour aller à Dieu par une famille honnête, un enseignement de vérité, un travail organisé avec justice, enfin une société conforme au droit naturel. Le diable, à mesure que se déroule l'histoire, se montre plus fort et plus habile pour violer les véritables droits de l'homme et lui aménager une vie où l'apostasie se produire comme naturellement. Une société basée sur le matérialisme dialectique représente un progrès incontestable dans ses méthodes. Une telle société est possédée du diable puisque l'ensemble des institutions est contraire au droit naturel: c'est du péché institutionnalisé" (Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, p. 27-28.)

Identité européenne

"L’identité européenne est incompréhensible sans le christianisme... Encore aujourd’hui l’âme de l’Europe reste une, parce que au-delà des racines communes, elle vit des valeurs chrétiennes et humaines communes." (Jean-Paul II à Compostelle, le 9 novembre 1982)

Ignorants

"Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants, et c'est en quoi il ne ressemble à rien de connu" (Joseph de Maistre)

Immigration

"Selon le discours en vogue, la France aurait toujours été un creuset de population. Du point de vue historique, cette assertion est fausse (Voir Jacques Duapâquier, Histoire de la population française, PUF, 1995.)

"Du VIème au XIXè siècle, le fond du peuple français est demeuré le même.Au XIXè siècle apparaît une immigration « saisonnière », les travailleurs retournant dans leur pays après leur labeur. La première grande vague migratoire a lieu après la Première Guerre mondiale. Elle est constituée d’Italiens, d’Espagnols, de Polonais et de ressortissants d’autres nations de l’Est. Ceux-ci s’assimile peu à peu par l’école, le service militaire et la guerre. Certaines institutions ont exercé une force intégratrice : l’Eglise, les syndicats et même le parti communiste.
"A partir de 1946, la seconde vague contrairement à ce qui se répète, ce n’est pas le patronat qui fait venir cette main d’oeuvre, ce sont les pouvoirs publics afin de parer à l’explosion démographique de la population musulmane d’Outre- Méditerranée. Après 1962, l’Algérie indépendante, l’immigration en France s’accélère grâce à la « libre circulation » stipulée par les Accords d’Evian.. Si l’immigration est dite officiellement stoppée en 1974, le regroupement familial voté (1975) accroît dans les faits le nombre d’arrivants. D’autres courants migratoires apparaissent, issus d’Afrique noire ou d’Asie." (Jean Sévillia, Le terrorisme intellectuel, Collection Tempus, 2004, p. 140.)

Injures

"Si supporter les injures qui n'atteignent que nous même est un acte vertueux, supporter celles qui atteignent Dieu est le comble de l'impiété" (St Thomas d'Aquin)

"Et si quelqu’un se lève et crie qu’on l’a blessé, c’est donc qu’il se reconnaît coupable, ou tout au moins s’avoue inquiet." (Erasme, Eloge de la folie, préface, lettre à Thomas More supplicié par le futur chancelier d’Angleterre, pour la foi catholique : l’Eglise le mit parmi les saints martyrs) "Vous n’êtes pas plus saint parce que on vous loue, ni plus imparfait parce que on vous blâme." (Erasme, Eloge de la folie)



Liberté

"Il n'y a de liberté ni en dehors de la vérité ni contre elle" (Veritatis Splendor 96)

"Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" (Jésus-Christ, Jn 8, 31-32)

"Ce qui ne répond pas à la vérité et à la loi morale n'a objectivement aucun droit à l'existence, ni à la propagande, ni à l'action" (Pie XII, Allocution Ci riese du 6 décembre 1953.)

"La liberté pour la liberté, c'est le miroir aux alouettes. L'illusion de la liberté dans le mal, rien sans doute ne la montre mieux que Les Possédés de Dostoïevski." (Abbé de Tanouarn)

Loi morale

"La loi morale vient de Dieu et trouve toujours en lui sa source" (Veritatis splendor 40)

Loi naturelle

"La loi naturelle n'est autre chose que la loi éternelle, gravée chez les êtres doués de raison et les inclinant vers l'acte et la fin qui leur conviennent, et celle-ci n'est elle-même que la raison éternelle du Dieu créateur et modérateur du monde... Supposons donc une prescription d'un pouvoir quelconque qui serait en désaccord avec les principes de la droite raison et avec les intérêts du bien public ; elle n'aurait aucune force de loi, parce que ce ne serait pas une règle de justice et qu'elle écarterait les hommes du bien pour lequel la société a été formée." Léon XIII, Encyclique Libertas, 1888)
http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_20061888_libertas_fr.html

"Il n'existe qu'une seule raison valable de refuser l'obéissance ; c'est le cas d'un précepte manifestement contraire au droit naturel ou divin, car là où il s'agirait d'enfreindre soit la loi naturelle, soit la volonté de Dieu, le commandement et l'exécution seraient également criminels. Si donc on se trouvait réduit à cette alternative de violer ou les ordres de Dieu ou ceux des gouvernants, il faudrait suivre le précepte de Jésus-Christ qui veut " qu'on rende à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu (14) ", et, à l'exemple des Apôtres, on devrait répondre : " Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (15)." (Léon XIII, Encyclique Diuturnum Illud, sur l'origine du pouvoir civil, 1881) http://www.mjcf.com/document/doctrine/encyclique/Diuturnumillud.htm

Maison de France

"Les trois races classiques, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, n'en font qu'une, car elles sont généalogiquement inextricablement emmlêlées. Hugues Capet descendait par les femmes de Charlemagne et les rois carolingiens étaient ses cousins. [...] Au XIIIe siècle, les auteurs français attribueront encore une grande importance au fait que Philippe II Auguste descendait de Charlemagne par les femmes, et qu'il épousa en premières noces une 'Carolingienne', aussi par les femmes" (Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, note 147, p. 68-69.)

Mensonges

Nous ne plaçons ici ces citations que pour montrer que les "philosophe"s des "Lumières" et les révolutionnaires préconisaient l’emploi du mensonge comme moyen de gouvernement.

"Mentez mentez, il en restera toujours quelque chose" (Voltaire)

"Un mensonge répété mille fois devient vérité" (Lénine)

Patrie

"La Patrie, ce fut à l’origine le territoire de la famille, la terre du père. Le mot s’étendit à la seigneurie, et au royaume entier, le Roi étant le Père du peuple. L’ensemble des territoires sur lesquels s’exerçait l’autorité du Roi s’appelait donc ‘Patrie’" (Frantz Bunck-Brentano, L’ancienne France, le Roi, in Marquis de la Franquerie, La mission divine de la France, ESR, p 96.) "Cette famille est aimée et respectée comme la première du pays. Elle personnifie ses traditions et ses gloires. Sa prospérité et celle du pays n’en font qu’une. Elle porte en elle les espérances de l’avenir. Tous le savent et vivent en paix. (Mgr Delassus, L’esprit familial, dans la famille, dans la cité, dans l’État, p. 31, in Marquis de la Franquerie, La mission divine de la France, ESR, p 96).

"Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi... Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds. Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu... On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur.. Au jour de son procès, Charette le répétera à ses juges qui demandaient une explication: "Pour mon Dieu, mon Roi et ma Patrie " (Texte de François Athanase de Charette de la Contrie, extrait du livre de Michel de Saint Pierre, Monsieur de Charette, Chevalier du Roi, La table Ronde 1977)

Pénitence

A ses disciples qui l'interrogeaient au sujet d'une catastrophe survenue à Jérusalem : la tour de Siloë s'était écrasée sur la foule, Jésus répond : "Ces dix-huit sur lesquels est tombée la tour de Siloë et qu'elle a tués, croyez-vous qu'ils aient été plus coupables que les autres hommes qui habitent Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne faites pas pénitence, VOUS PERIREZ TOUS DE LA MEME MANIERE." (Lc 13, 4-5).

Politique

"La politique est la première des charités car elle vise au bien du plus grand nombre." (Pie XI)

"Les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la "politique", à savoir à l'action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions, le bien commun" (Jean-Paul II, Christifideles Laici, n. 42).

Principes

"Sachons que l’abandon des principes est la vraie cause de nos désastre» (Henri V Comte de Chambord)

"Je ne suis pas un candidat à la royauté, mais un principe de gouvernement. Si la France veut le gouvernement que je représente et qui est le seul que je lui puisse donner, alors je suis à sa disposition" (Henri V, Comte de Chambord cité dans Le Temps du 29 août 1872.)

"Le césarisme et l'anarchie nous menacent encore, parce que l'on cherche dans des questions de personnes le salut du pays, au lieu de la chercher dans les principes." (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 25 janvier 1872.)

"II est impossible de discuter avec quelqu'un qui nie les principes" (adage scolastique)

Rassemblement

"Que chacun soit bien convaincu que l'aîné des Capétiens, fidèle à la tradition millénaire de sa famille, n'est pas là pour diviser mais pour unir et rassembler" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Pau, le 29 mars 1987)

"La vieille maison que je représente a construit l'unité de la France, roi après roi, une France à l'aise dans ses frontières naturelles comme nul autre des pays voisins » (Alphonse Duc d'Anjou et de Cadix, dans une interview à La Voix du Nord en date des 23 et 24 octobre 1983.)

Révolution française

"Allons chercher l'ennemi: si je recule, tuez-moi; si j'avance, suivez-moi; si je meurs, vengez-moi" (Henri de La Rochejaquelein (1772-1794), vingt ans, aux paysans vendéens qui vinrent le supplier de se mettre à leur tête pour combattre l'hydre révolutionnaire. Ce sous-lieutenant de cavalerie issu d'une famille de haute noblesse s'était retiré en sa terre de Clisson après la chute de la royauté (10 août 1792). L'insurrection vendéenne allait l'entraîner dans des aventures aussi héroïques que brèves.)

"Les premiers quotidiens idéologiques de propagande et de masse sont ceux de la Révolution française" (Vittorio Messori, La Vérité a un nom et un visage, éditions MaME, 1997)

"La Révolution a si bien compris, Monsieur, l'impossibilité d'atteindre le but de désorganisation universelle qu'elle poursuit depuis bientôt un siècle, tant que la famille chrétienne, avec son esprit, ses traditions, ses liens, ses modèles et ses règles, lui opposerait le rempart de sa constitution vieille comme le monde, qu'elle n'a cessé de porter à la famille ses plus formidables coups. C'est au cœur même de ce foyer sacré, chef d'œuvre sorti des mains de Dieu, que son infatigable persévérance cherche à faire pénétrer, sous toutes les formes et à tous les degrés, des semences de révolte, de division et de haine. L'autorité paternelle est, pour la Révolution, l'obstacle qu'il faut renverser à tout prix : symbole de l'autorité souveraine dans la société qui n'est elle-même, à vrai dire, qu'une agrégation de familles, il s'agit par tous les moyens possibles de l'amoindrir, de la déconsidérer, de l'abaisser. Avec des fils irrespectueux et des frères ennemis, la tyrannie révolutionnaire peut compter sur des citoyens façonnés pour la servitude, auxiliaires naturels de ses combinaisons et de ses plans." (Henri V, Comte de Chambord, dans sa lettre du 12 juillet 1877, adressée à Ch. de Ribbe, auteur de La vie domestique.)

"La Révolution 'française' a commencé par la déclaration des droits de l'homme : elle ne finira que par la déclaration des droits de Dieu" (Louis de Bonald, Législation primitive)

"La révolution française [...] est satanique dans son essence" (Joseph De Maistre, Du Pape, 1820)

"La France sans Roi L'Etat sans Dieu ! N'est-ce pas, en effet, le mal social particulier à notre temps ! N'est-ce pas la vraie cause de nos malheurs, l'explication de tant d'évènements inexplicables, l'aberration la plus incompréhensible dans laquelle puisse tomber une nation chrétienne au nom du progrès ! (...) L'irréligion d'Etat ne profite qu'à l'irréligion générale, qu'à la ruine de toute religion et de toute société. Pour tout dire d'un seul mot : l'émancipation progressive de l'Europe de la tutelle du catholicisme, sa sortie de l'ordre divin et la substitution, en toutes choses, de la souveraineté de l'homme à la souveraineté de Dieu : voilà le caractère distinctif de l'époque moderne ; voilà ce que nous appelons la Révolution ; voilà le mal !" (Mgr Gaume, La Révolution, Gaume Frères, Paris 1856, Vol. 1, p. 7)

"Et qu'est-ce, d'ailleurs, que [...] la Révolution, sinon le droit de l'homme affranchi du contrôle de Dieu ? Et qu'est-ce qu'un tel droit, sinon le retour à la barbarie ? [...] La Révolution est la dernière barbarie" (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, L'infaillibilité, Paris 1861, Nouvelles Éditions Latines, 1956, p. 29-31.)

"Dans cette Révolution Française, tout, jusqu’à ses forfaits les plus épouvantables, tout a été prévu, médité, combiné, résolu, statué ; tout a été l’effet de la plus profonde scélératesse. » (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1797)

République

"Je ne suis pas d'accord avec la Constitution de 1958, qui, à l'instigation de Pierre Pfimlin, maire de Mulhouse, avait fait de la surenchère par rapport à celle de la IVème République : « La France est une République laïque (...) Elle respecte toutes les croyances » est-il indiqué. Mais la République n'a pas à respecter toutes les croyances, même si elle doit respecter tous les croyants." (Emile Poulat - Propos recueillis par l’abbé G. de Tanoüarn, Nouvelle revue Certitudes - avril-mai-juin 2003 - n°14)

Royaume de France

"La France est le 'Royaume chéri et béni de Dieu dont l’exaltation est inséparable de celle de l’Église'". Alexandre III (1159-1181) : Epst. XXX t. X, Conc. Col. 1 212, in Marquis de la Franquerie, La mission divine de la France, ESR, p. 132. C’est également ce qu’affirmait Grégoire XI (1370-1371) : t. XI, Conc. Col. 367.

Royauté

Il est métaphysiquement impossible de rétablir la royauté telle que la concevait l'ancienne et vraie France, sans rétablir le règne de Jésus-Christ" (R.P. J.-B.J. Ayroles, S.J., Lettre du R.P. citée in extenso dans La monarchie française, t. I, p. 252.)

Séparation des pouvoirs

"Un peu d'imagination! Tous les pays du monde ne sont pas condamnés jusqu'à la fin des temps à subir une bande de bavards impénitents et incompétents! [...] Or cette séparation du pouvoir central entre législatif, exécutif et judiciaire, est une invention du XVIIIe siècle (on sait ce que les inventions politiques 'géniales' et adoptées par la majorité, même de l'élite, sans analyse, nous ont apporté comme catastrophes : qu'on pense au suffrage universel 'mensonge universel' ainsi que le disait Pie IX!) Montesquieu ayant mal compris le système britannique nous infligea cette théorie si contraire à la tradition française ("le pouvoir est UN et insécable comme le point".) Le roi est juge, le roi est source de la loi (Louis XIV fit sur ce point une belle sortie au parlement de Paris) et il commande. S'il donne et casse la loi, s'il ne peut se lier, il est absous de la puissance de la loi, donc absolu. Depuis 1748, date de la parution de l'Esprit des lois, nous sommes fascinés en France et ailleurs par les principes énoncés par le baron de Montesquieu qui initié à la franc-maçonnerie en Grande-Bretagne (mai 1730) présenta, avec sa belle imagination, la constitution de ce pays comme étant la meilleure. Ce gentilhomme fut avec Jean-Jacques Rousseau (un Suisse, grand malade mental) l'un des pionniers dans l'oeuvre 'philosophique' qui intoxiqua les Français. Il est manifeste que ces deux pseudo-philosophes, délirants (comme diraient les papes), sont reconnus comme les précurseurs de Frédéric Hegel, 'père' de Karl Marx." (Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, note 93, p. 62.)

Simplicité

"Parce que votre âme est extrêmement simple, mais quand vous serez parfaite, vous serez encore plus simple, plus on s'approche du bon Dieu, plus on se simplifie" (La Mère supérieure à Sainte Thérèse de Lisieux in Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte-Face, Histoire d'une âme, Manuscrits autobiographiques, Cerf, Desclée De Brouwer, Lonrai 2000, p. 152.)

Traditions

"Une nation chrétienne ne peut impunément déchirer les pages séculaires de son histoire, rompre la châine de ses traditions, inscrire en tête de sa constitution la négation des droits de Dieu, bannir toute pensée religieuse de ses codes et de son enseignement public. Dans ces conditions, elle ne fera jamais qu'une halte dans le désordre. Elle oscillera perpétuellement entre le césarisme et l'anarchie, ces deux formes également honteuses des décadences païennes, et n'échappera pas au sort des peuples infidèles à leur mission" (Henri V, Comte de Chambord, Lettre à M. de Carayon-latour, 8 mai 1871 in Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, p. 6.)

"Dans un monde bouleversé et inquiet qui ne sait à quoi se raccrocher, sainte Jeanne d'Arc demeure l'incarnation d'une permanence : la permanence de la tradition française." (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix dans un message du 11 mai 1986)

"Le Souverain, qu'il soit Roi ou Peuple, est celui qui exerce le pouvoir suprême, la souveraineté. Telle est bien la fonction sociale la plus haute et aucun Etat ne peut se passer d'un souverain. Le choix que l'on en fait décide de ce que sera le corps social et donne son sens à 1'Etat. Les rois de France, mes aïeux, ont très tôt fixé leur doctrine : le roi, souverain béni par l'onction du sacre, selon une belle formule définie par les juristes "est empereur en son royaume". Durant des siècles, pour concrétiser cette idée, ils ont dû lutter à la fois contre les dangers de 1'étranger toujours prêt à vouloir imposer ses règles à la souveraineté nationale et contre les périls intérieurs de ceux qui voulaient limiter la souveraineté du roi pour mieux dicter leur loi. Entre ces deux écueils, la France s'est bâtie et a prospéré. Aujourd'hui, la question est loin d'être inactuelle et il me semble que si vous m'avez demandé d'être parmi vous c'est parce que vous avez tous conscience que le rôle des souverains est toujours aussi essentiel et qu'ils demeurent l'expression la plus sûre de la souveraineté et de la permanence de l'Etat. Ce devoir, nous l'incarnons depuis que la France est France. Vous pouvez être assurés que pour demain, que pour les jeunes qui, avec moi, auront à construire le nouveau siècle et à lui donner ses valeurs, je saurai prendre mes responsabilités et assumer l'héritage de la tradition." (Louis XX, Louis duc d'Anjou et de Bourbon dans un discours prononcé à Paris, le 24 septembre 1999.)

"Le naufrage de tant d'âmes donne tristement raison à cette appréhension maternelle de l'Eglise et oblige à conclure que la stabilité du territoire et l'attachement aux traditions ancestrales, indispensables à la saine intégrité de l'homme, sont aussi des éléments fondamentaux pour la communauté humaine" (Pie XII, Allocution au consistoire, 20 février 1946 in Hervé Pinoteau, Monarchie et avenir, Nouvelles Editions Latines, Rennes 1960, p. 30.)

"Ne l'oubliez pas ! c'est par le retour à ses traditions de Foi et d'honneur, que la grande nation (i.e. la France) un moment affaiblie, recouvrira sa puissance et sa gloire." (Henri V, Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870.)

Tyrannie

"Avec la Révolution en 1789, "on passe de la de la tyrannie d'un tyran débonnaire – celle du roi de France – à la véritable tyrannie, celle du monocamérisme ou celle des majorités changeantes d'une assemblée sous la pression des tribunes...." (Pierre Chaunu, Éric Mension-Rigau, Baptême de Clovis, baptême de la France, De la religion d'État à la laïcité d'État, Éditions Balland, Paris 1996, p. 256.)

Unité du pouvoir

“Rien n’est plus propre à assurer l’unité que ce qui est un par soi” selon la formule de St Thomas, et c’est ce qui justifie le fait que le pouvoir soit exercé par un seul... de ce point de vue, le pouvoir monarchique correspond mieux aux caractères naturels de l’autorité que n’importe quelle autre forme d’institution... Le gouvernement monarchique de la cité est le meilleur parce qu’il est celui par lequel l’autorité est établie sur les bases les plus solides parce que les plus naturelles. La division du pouvoir en lui-même est la division légale de l’unité du pouvoir, loi première, ou plutôt dogme fondamental de la société : tout royaume qui s’écartera donc de cette unité sera désolé : désolé par les factions, désolé par les haines, désolé par les ambitions ; il sera désolé et détruit, car deux pouvoirs forment deux sociétés toujours en guerre l’une contre l’autre... la division du pouvoir est si peu conforme au droit naturel, qu’on la trouve très peu dans les premiers siècles, elle engendre dans la plupart des cas la disparition des sociétés qui en sont affectées." Manifeste légitimiste. Fichier PDF.

Vérité

"L’annonce de la vérité est la plus grande des charités dans l’Evangile." (Vittorio Messori, La Vérité a un nom et un visage, éditions MamE)

"Celui qui fait la vérité vient à la lumière" (Jn 3, 21). Veritatis Splendor 64.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

"Un mensonge répété mille fois devient vérité"

Cette phrase n'est pas de Lenine, mais de Goebbels..

1:39 PM  
Anonymous Anonyme said...

De même, la phase de Voltaire sur le mensonge n'est pas vraie..c'est une citation courante faite par la droite nationaliste, mais cependant, il n'existe aucune preuve de cette affirmation.

1:42 PM  

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