18 mars 2006

Jean-Paul II : Les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la «politique»

- Les libéraux disent : "Pas de Politique!"

- L'Eglise catholique répond :

* « La politique est la première des charités car elle vise au bien du plus grand nombre » (Pie XI)

* « Les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la «politique», à savoir à l'action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions, le bien commun. […] Quant au bien commun, il comprend l'ensemble des conditions de vie sociale qui permettent aux hommes, aux familles et aux groupements de s'accomplir plus complètement et plus facilement» (Jean-Paul II, EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE CHRISTIFIDELES LAICI DE SA SAINTETE LE PAPE JEAN-PAUL II SUR LA VOCATION ET LA MISSION DES LAÏCS DANS L'EGLISE ET DANS LE MONDE, 30 décembre 1988, paragraphe 42, http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_30121988_christifideles-laici_fr.html)

* « La charité doit animer l’existence entière des fidèles laïcs et donc aussi leur activité politique, vécue comme charité sociale» (Benoît XVI, http://www.centredeformation.net/article.php3?id_article=123)

* « La justice est le but et donc aussi la mesure intrinsèque de toute politique. Le politique est plus qu’une simple technique pour la définition des ordonnancements publics : son origine et sa finalité se trouvent précisément dans la justice, et cela est de nature éthique» (Benoît XVI, Deus caritas est, paragraphe 28 http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est_fr.html)

Benoît XVI: "La théologie libérale, une interprétation unilatérale et privée de tout fondement, une accentuation typiquement moderne"

"Même si sa prédication est toujours un appel à la conversion personnelle, il vise en réalité continuellement la constitution du Peuple de Dieu qu'il est venu rassembler et sauver. C'est pourquoi l'interprétation individualiste de l'annonce que le Christ fait du Royaume, proposée par la théologie libérale, apparaît unilatérale et privée de tout fondement : celle-ci est résumée ainsi en 1900 par le grand théologien libéral Adolf von Harnack dans ses leçons sur L'essence du Christianisme : « Le royaume de Dieu vient, dans la mesure où il vient dans des hommes individuels, il accède à leur âme, et ils l'accueillent. Le royaume de Dieu est la seigneurie de Dieu, certes, mais c'est la seigneurie du Dieu saint dans chaque cœur » (Leçon III, 100s). En réalité, cet individualisme de la théologie libérale est une accentuation typiquement moderne: dans la perspective de la tradition biblique et à l'horizon du judaïsme, dans lequel l'œuvre de Jésus se place également, même dans toute sa nouveauté, il apparaît clairement que la mission tout entière du Fils fait chair possède une finalité communautaire: Il est venu précisément pour rassembler l'humanité dispersée, il est venu précisément pour rassembler, pour unir le peuple de Dieu."

(Source: Benoît XVI, Audience générale : La volonté de Jésus sur l’Eglise et le choix des Douze, Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI sur « la relation entre le Christ et l’Eglise », ROME, Mercredi 15 mars 2006, ZENIT.org)

http://www.zenit.org/french/visualizza.phtml?sid=86038

Tout est dit, les modernistes qui ravagent le Royaume de Notre Seigneur Jésus-Christ sur terre n'ont plus qu'à aller se rhabiller.

Deo gratias +